
Blaise et François Compaoré naturalisés ivoiriens, c’est dans le Journal officiel de Côte d’Ivoire et sur toutes les langues…
Désormais, l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré, et son jeune frère François Comparoé sont plus que jamais sous la protection du pays voisin et frère, la Côte d’Ivoire, alors qu’un mandat d’arrêt international est lancé contre eux.
Cela a sans doute été facilité par le fait que Blaise a épousé une Ivoirienne, Chantal Compaoré (qui a aussi du sang français dans les veines !), et qu’il est ami de longue date avec le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara.
– Manoeuvre pour échapper à la justice burkinabè ? Certainement! Mais réussira-t-elle?
– Tentative de ne plus rien avoir à faire avec le Burkina Faso? Possible… mais ça ne va pas pouvoir se faire.
– Un camouflage récupéré… Evidemment! Puisque l’information n’a fait apparition dans la presse qu’à partir du 23 février 2016, alors que le Journal officiel ivoirien a donné l’info le 18 janvier 2016. Info qui existe en réalité depuis le 17 novembre 2014 (quelques deux semaines après son exil à Abidjan). Tilt!
Selon le média ivoirien Koaci.com, la ministre de la Communication ivoirienne Affoussiata Bamba-Lamine a déclaré ce 24 février, au sortir de conseil de ministres : «Il est ivoirien un point un trait, comme chacun d’entre nous l’est ici dans cette salle. Je ne pense pas qu’il y ait lieu de faire un commentaire outre que de constater qu’il est Ivoirien». Elle a semblé justifier le fait en ajoutant : «Aujourd’hui le président Blaise Compaoré qui a été le facilitateur de notre crise a obtenu la nationalité ivoirienne.»
Et dans une tentative d’éloigner les esprits de la conséquence que cette nationalité peut avoir sur la demande d’extradition de Blaise (et son frère), elle a terminé : «C’est une décision souveraine qui ne doit pas faire l’objet de commentaires. Il faut attendre et voir tout ce qui va se passer les jours et les mois à venir pour ensuite tirer des conclusions.»
En tous les cas cette manoeuvre vaut à celui qu’on appelait le Blaiso pendant la campagne électorale de 2010, et son frère, d’être la risée de la plupart des Burkinabè. Ces derniers gardent espoir qu’ils ne vont pas s’en tirer aussi facilement!
Certains plaisantent en mettant en garde l’Ivoirien : « Pourvu que Blaise ne veuille pas devenir président en CI! »



Félicitations pour cette nouvelle rubrique « politique-ment » mais attention à votre syntaxe! Amicale-ment
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Merci 😉
Elle vous évoque quoi, la syntaxe?
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